• Qu’est-ce qu’une espèce ou un habitat déterminant ?

    Sont qualifiées de déterminants :

    • les espèces ou habitats en danger, vulnérables, rares ou remarquables répondant aux cotations mises en place par l’UICN ou extraites des livres rouges publiés nationalement ou régionalement ;
    • les espèces protégées nationalement, régionalement, ou les espèces ou habitats faisant l’objet de réglementations européennes ou internationales lorsqu’elles présentent un intérêt patrimonial réel au regard du contexte national ou régional ;

    les espèces ou habitats ne bénéficiant pas d’un statut de protection ou n’étant pas inscrites dans des listes rouges, mais se trouvant dans des conditions écologiques ou biogéographiques particulières, en limite d’aire ou dont la population (ou la surface pour les habitats) est particulièrement exceptionnelle (effectifs remarquables, endémisme…).

     

    Pour satisfaire à ce principe, les activités, publiques ou privées, d’aménagement, d’équipement et de production doivent prendre en compte les éléments de connaissance que sont les inventaires environnementaux nationaux ou européens.
    Parallèlement, sur les sites les plus riches ou les plus menacés, des mesures de gestion ou de protection sont mises en place.

    Liste des espèces protégées au titre de l’article L411 du Code de l’Environnement
     
    Liste Nationale
     
     
    • Liste des espèces végétales protégées sur l’ensemble du territoire national
      Arrêté du 20 janvier 1982 paru au JO du 13 mai 1982
     

    modifié par

     

     

    Arrêté du 15 septembre 1982 paru au JO du 14 décembre 1982

        Arrêté du 19 juillet 1988 paru au JO du 9 août 1988
        Arrêté du 31 août 1995 paru au JO du 17 octobre 1995 - (NOR : ENVN9540287A)
     

     

     

     
    • Liste des insectes protégés sur le territoire national
      Arrêté du 22 juillet 1993 paru au JO du 24 septembre 1993 - (NOR : ENV9320305A)
     

    modifié par :

     

     

    Arrêté du 16 décembre 2004 paru au JO du 29 décembre 2004

        Arrêté du 29 juillet 2005 paru au JO du 8 novembre 2005
     

     

     

     
     
    • Liste des espèces de poissons protégés sur l’ensemble du territoire national
      Arrêté du 8 décembre 1988 paru au JO du 22 décembre 1988 - (NOR : PRME8861195A)
       

     

     

     
    • Liste des amphibiens et reptiles protégés sur l’ensemble du territoire national
      Arrêté du 22 juillet 1993 paru au JO du 9 septembre 1993 - (NOR : ENVN9320304A)
      Arrêté du 16 décembre 2004 paru au JO du 29 décembre 2004
        Arrêté du 29 juillet 2005 paru au JO du 8 novembre 2005
       

     

     

     
    • Listes des oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire
     

    Arrêté du 17 avril 1981 paru au JO-NC du 19 mai 1981

     

    modifié par :

     

     

    Arrêté du 29 septembre 1981 paru au JO-NC du 20 octobre 1981

        Arrêté du 31 janvier 1984 paru au JO-NC du 3 avril 1984
        Arrêté du 27 juin 1985 paru au JO du 27 juillet 1985
        Arrêté du 11 avril 1991 paru au JO du 4 juillet 1991 - (NOR : ENVN916121A)
        Arrêté du 2 novembre 1992 paru au JO du 10 novembre 1992 - (NOR : ENVN9250347A)
        Arrêté du 5 mars 1999 paru au JO du 7 mars 1999 - (NOR : ATEN9870392A)
        Arrêté du 16 juin 1999 paru au JO du 25 juillet 1999 - (NOR ATEN9980225A)
        Arrêté du 29 juillet 2005 paru au JO du 8 novembre 2005
       
    Arrêté du 24 mars 2006 paru au JO du 26 mars 2006 - (NOR ATEN9980225A)
     
    • Liste des mammifères protégés sur l’ensemble du territoire
      Arrêté du 17 avril 1981 paru au JO-NC du 19 mai 1981

    modifié par :

     

     

    Arrêté du 15 avril 1985 paru au JO du 21 mai 1985

        Arrêté du 19 janvier 1990 paru au JO du 21 mars 1990 - (NOR : PRME9061120A)
        Arrêté du 22 juillet 1993 paru au JO du 11 septembre 1993 - (NOR : ENVN9320303A)
        Arrêté du 28 juillet 1994 paru au JO du 20 août 1994 - (NOR : ENVN9430286A)
        Arrêté du 27 juillet 1995 paru au JO du 1 octobre 1995
        Arrêté du 10 octobre 1996 paru au JO du 12 octobre 1996
        Arrêté du 16 décembre 2004 paru au JO du 29 décembre 2004
       

    Arrêté du 29 juillet 2005 paru au JO du 8 novembre 2005

     

      Liste Régionale
     
     
    • Liste des espèces végétales protégées en région Poitou-Charentes complétant la liste nationale
     

    Arrêté du 19 avril 1988 paru au JO du 10 mai 1988

     

     

    Article trouvé sur : Poitou-charente gouv 

     


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    Apprentissage du chant chez l'oiseau

     

    Un même oiseau peut avoir différents chants : c’est ce que l’on appelle la variabilité intra-individuelle.

    sonogramme oiseaux

     

    oiseaux sonogramme

    On peut voir que les oiseaux présentent une période sensible pendant laquelle ils doivent entendre le chant des adultes de leur espèce. Cette première phase est associée à un phénomène de mémorisation. Par contre durant cette période, les petits ne chantent pas.

    C’est la phase de Mémorisation. (template)

    Cette phase est suivie plus tard d’une phase de production de son : ce sont les vocalisations. Ces sons produits présentent une évolution. En effet les premières vocalisations sont appelé pré-chant (subsong) puis il y a le chant dit cristallisé (full-song).

    Il est important que dans cette phase, l’oiseau s’entend lui-même car si il est assourdi, cela provoquera des perturbations.

    Cette phase est appelée phase sensori-motrice

    Dans l’expérience, les auteurs ont soumis l’oiseau à plusieurs chants. L’oiseau plus tard ne reproduira que le chant de son espèce. Il peut donc faire la distinction entre les chants des différentes espèces lors de la phase de mémorisation.

    Mais au delà de 50j, il n’est plus sensible ; ce sont donc des espèces dites « aged-limited-learner »

    D’autres espèces peuvent apprendre toutes leurs vies ; ce sont les « open-learner ».Par exemple pour les oiseaux changeant de chants de saison en saison.

    Exemple : Canari/étourneau

    canari

    Canari

    Puis il y a les imitateurs dans la catégorie précédente ; ce sont les étourneaux/Lyre/Hypolaïs polyglotte/ ménatte

    Lyre                              ménatte

    Lyre                                                              Ménatte

     

      Il existe 4 grands paramètres pour l’apprentissage du chant :

    .    Innée : l’espèce reconnait son espèce par rapport aux autres

    .    Apprentissage : On a un chant pour une même espèce mais il existe de petites variations. On aura donc 3 grandes zones avec des accents différents. Les individus ont donc entendu leur confrère et ont appris l’accent

    .    Inventé (individuelle) : chaque espèce a sa propre signature vocale (reconnaissance entre les oiseaux d’une même couple par l’audition)

    .    Improvisé : Il y a un petit changement qu’un individu peut apporter de temps en temps : c’est la variabilité intra-individuelle


    Différents chants d'oiseaux.

    chant bergeronette 

    chant étourneau 

     


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    Qu'est ce que le sida?

    Votre corps possède un système immunitaire afin de faire face a toutes les agressions du mond extérieur. Ces agressions sont bien plus nombreuses que vous ne pouvez imagnier donc sans système immunitaires, vous ne pouvez plus lutter contre tous les microbes.

    Un antigène est un élement que  le corps ne va pas connaitre et va considéré comme dangereux.  Il y a les bactéries, les protozoaires, certaines molécules et certaines cellules déficiente de votre corps.

    Afin de lutter contre ces envahisseurs, des macrophages (faisant partie des globules blanc) sont envoyer pour phagocyter (c'est à dire engloutir) les antigènes. Mais il peut arriver que les macrophages ne puissent pas lutter contre les mcrobes. Alors ils vont envoyer des signaux afin de requérir l'aide des lymphocytes T et B. 

    Les lymphocytes B sont les cellules à l’origine de la production d'anticorps(ils sont responsables de l’immunité dite humorale. Lorsqu’un lymphocyte rentre en contact avec l’antigène duquel il est spécifique, il est activé. Il se multiplie alors activement (prolifération), produisant de nombreux lymphocytes B spécifiques de cet antigène, dont la plupart vont se transformer (différenciation) en plasmocytes, cellules sécrétrice d’anticorps. Ce phénomène permet la production et la libération dans la circulation sanguine de grandes quantités d’anticorps précisément dirigés contre l’agent agresseur.

    Les lymphocytes T représentent environ 70 p. 100 de tous les lymphocytes. Ils sont responsables de l’immunité dite cellulaire (assurée par des cellules et non des molécules). Il en existe deux grands types :

    • les lymphocytes T cytotoxiques ou lymphocytes T-CD8 attaquent et détruisent directement les cellules étrangères ou anormales, sans passer par l’intermédiaire d’anticorps ;
    • les lymphocytes T auxiliaires ou lymphocytes T-CD4 amplifient la réponse immunitaire en régulant l’activité des autres cellules du système immunitaire (y compris les lymphocytes B et les macrophages).

    Grace à ces actions, le corps peut lutter contre les aggressions. Mais ils arrivent que le système immunitaire soit défaillant.

     

    lymphocyte attaké par sida

    Lymphocyte attaqué par le virus du sida

     

    Qu'est ce que le VIH?

    VIH désigne le Virus de l’Immunodificience Humaine. Ce virus, lorsqu’il pénètre dans le corps, va infecter et détruire certaines cellules qui coordonnent l’immunité (c’est-à-dire les défenses de l’organisme contre les microbes).

    Le VIH est capable de rentrer à l’intérieur de certains lymphocytes et va inclure son matériel génétique.

    La cellules infectée va alors se mettre à travailler pour le virus. Il ne remplit plus ses missions au sein du système immunitaire, et consacre son activité à fabriquer des quantités importantes d'autres VIH  qui iront a leur tour infecter d'autres lymphocytes ainsi de suite .....

     

    virus sida

    Virus du sida

    Pourquoi l'a t-on?

    Le VIH est un virus vivant à l'intérieur des vos cellules et de votre sang. Pour pouvoir être transmis il doit d'abord sortir de la personne infecté pour aller dans une autre. Cela peut se faire sur une blessure ou sur les muqueuse (plus fragile et perméable). Mais afin de pouvoir sortir , il faut que le virus soit transporté sans quoi il est détruit. pour cela il utilise le sang, le sperme, les secrétions vaginales de la femme, le liquide pré-séminal de l’homme (la « goutte » qui peut apparaître dès l’érection, bien avant l’éjaculation), et le lait maternel (les autres liquides comme la salive, la sueur, les larmes, ne peuvent pas contenir assez de virus actif pour permettre une contamination)

    Les modes de transmission du VIH sont les suivants :

    - les rapports sexuels non protégés avec pénétration vaginale, anale ou buccale
    - les échanges sanguins, notamment par l’intermédiaire d’une seringue (partage de matériel d’injection en cas d’usage de drogues injectables, piqüre accidentelle chez un professionnel de santé, transfusion de sang avant 1985)
    - transmission de la mère à l’enfant pendant la grossesse ou l’allaitement.

     

    Que se passe t-il ensuite?

    Lorsque vous croyez avoir attrapé le sida ou pour savoir il faut faire un test : être séropositif ou non

    Pendant plusieurs années, l’organisme est capable de lutter contre l’infection par le VIH :

    - en détruisant une partie des virus produits avec des anticorps (les mêmes anticorps que l’on recherche lorsqu’on fait un test) ;
    - en fabriquant des quantités importantes de nouveaux lymphocytes CD4, pour remplacer ceux que le VIH a détruit.

    On devient malade parce que les anticorps ne sont pas capables d’éliminer la totalité des virus présents, et parce que, au bout d’un certain temps (en moyenne 8 à 10 ans) le renouvellement des lymphocytes est de moins en moins important (l’organisme aussi s’épuise). Leur nombre devient insuffisant et le système immunitaire ne fonctionne plus correctement.

     

    Se protéger : le meilleur moyens

    Afin de lutter contre le sida, des moyens de préventuions existeent :

    - préservatif masculins et féminins


    Un espoir de vaccin? article provenat de l'express 

    Un essai mené sur 16 000 volontaires adultes montre des résultats prometteurs. Mais qui doivent être confirmés.

    Une "étape scientifique marquante": tel le commentaire du laboratoire français Sanofi Pasteur qui a, en partie, collaboré à un essai de vaccin contre le virus du sida.  Depuis 6 ans en effet, un essai est en cours en Thaïlande. Mené sur 16 000 volontaires adultes, il a été réalisé par le ministère de la Santé publique thaïlandais et financé par le gouvernement américain, sous la responsabilité du médecin chef de l'armée américaine.

    En pratique, certains volontaires ont reçu une première dose de vaccin (mis au point par Sanofi Pasteur), puis une seconde, sous forme de rappel, avec une préparation vaccinale mise au point par VaxGen –cette entreprise ayant été restructurée entre temps, elle a cédé ses droits de propriété intellectuelle à une ONG, GSID (pour Global Solutions for infectious diseases). D'autres volontaires ont, eux, reçu un placebo (substance neutre sans effet), l'idée étant de comparer, plusieurs années plus tard, les taux d'infection des deux groupes "dans la vraie vie".

    Résultat, annoncé ce 24 septembre: une diminution du taux d'infection de 31,2% par rapport au placebo. Une réduction "modeste, [mais] statistiquement significative", selon Michel DeWilde, vice-président du département sciences et recherches de Sanofi Pasteur, qui ajoute : "Il s'agit de la première démonstration concrète, depuis la découverte du virus en 1983 qu'un vaccin contre le VIH peut, un jour, devenir réalité".

    Ce résultat signifie que, plusieurs années après le lancement de cet essai, il y a environ un tiers de moins de personnes infectées par le virus du sida dans le groupe de ceux qui ont reçu le "vrai" vaccin, par apport à ceux qui ont reçu un placebo. C'est appréciable. Mais c'est encore nettement insuffisant pour que cette préparation vaccinale puisse être homologuée à l'échelle mondiale. Pourquoi? Parce que certaines personnes qui recevraient un tel vaccin pourraient se croire en quelque sorte protégées du virus du sida et, du coup, adopter des comportements à risques (oubli de préservatifs, mutli-partenariat, injection de stupéfiants...).

    En d'autres termes, le remède serait pire que le mal. "Beaucoup de travail reste à faire", avertissent d'ailleurs l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Onusida, en soulignant qu'il importe également de déterminer la durée de la protection, si le vaccin peut être administré dans d'autres parties du monde et s'il est efficace sur d'autres sous-types du VIH.

    De fait, la plupart des scientifiques estiment que, en deçà d'un taux d'environ 80% d'efficacité, un vaccin ne peut prétendre à une mise sur le marché.  Cela est vrai, bien entendu, d'un vaccin préventif: dans le cas d'un vaccin curatif (destiné, par exemple, à freiner l'évolution de la maladie), un taux de réussite de 30% serait déjà, en soi, un progrès important...

     

    Bien sur, n'étant poas la science infuse (et loin de l'être) je vous conseillerais d'aller voir sur les sites suivant si vous avez des questions et aussi d'aller voir votre médecin.

     

    Cordialement

     

    Grelot de nuit.

     

    Merci aux sites :

    sida info 

    aide infos 

    sida web 


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